QUI SOMMES-NOUS

mardi 5 octobre 2010

UCIP 2010 : Une distinction bien méritée pour les éducommunicateurs

Paulo LIMA 16/09/2010 
Professeur Ismar Soares DE OLIVEIRA
La soirée du Jeudi 16 Septembre 2010 a été toute particulière pour de nombreux participants au XXIIème Congrès mondial de l'Union catholique internationale de la Presse (UCIP). Et pour cause, ils ont vu leurs efforts reconnus et récompensés à travers une soirée de gala organisée à cet effet sur le site du SIAO. Neuf catégories d'œuvres ont été primées. Le prix international d’excellence en éducommunication quant à lui est revenu tout naturellement  au  duo Professeur Ismar SOARES DE OLIVEIRA et Paulo LIMA, les introducteurs du nouveau concept en Afrique. En tout cas, nous ne pouvons que leur tirer notre chapeau et espérer vivement qu'ils travaillent à bien implanter l'éducommunication en Afrique.
Paulo recevant son p
Par Cyrille GUEL



vendredi 24 septembre 2010

Le Congrés de l'Ucip en images

Voilá quelques photos que raconte ce qui etait le 23 ème CONGRÈS MONDIAL DE L´UNION CATHOLIQUE INTERNATIONALE DE LA PRESSE (UCIP), tenu a OUAGADOUGOU au BURKINA-FASO du 12 au 19 septembre 201.







Me Pacéré Titinga à Manéga

Troupe de danse du musée de manéga

Sculptures sur granite du site touristique de Laongo




Mme Béatrice DAMIBA, Présidente du CSC et marraine du Congrès

S.E.M. Blaise COMPAORE, Président du Burkina Faso

S.E.M. John Jerry RAWLINGS, ancien Président du Ghana, invité d'honneur

Projet del l'Agence Jeune de Nouvelles

AGENCE JEUNE DE NOUVELLES:

WORKSHOP SUR LA PRATIQUE DE L´EDUCOMMUNICATION

23ème CONGRÉS MONDIAL DE L´UNION CATHOLIQUE INTERNATIONALE
DE LA PRESSE ( UCIP)

OUGADOUGOU, BURKINA-FASO

DU 12 AU 19 SEPTEMBRE 2010

COORDONNATION :


ISMAR DE OLIVEIRA SOARES: EX-PRÉSIDENT DE UCIP NCE-USP BRÉSIL;

PAULO LIMA: EDITEUR DE LA REVUE “VIRAÇÃO”;

DILMA DE MELO SILVA: MEMBRE DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DU NEINB-USP.


OBJET:
Il s´agit d´un WORKSHOP sur la pratique de l´éducommunication à travers une “AGENCE JEUNE DE NOUVELLES “ à OUAGADOUGOU au BURKINA-FASO dans le cadre du 23 ème CONGRÈS MONDIAL DE L´UNION CATHOLIQUE INTERNATIONALE DE LA PRESSE (UCIP) qui se réalisera du 12 au 19 septembre 2010 auquel des étudiants, des professeurs d´écoles publiques et de jeunes journalistes d´Afrique participeront.

INSTITUTIONS PARTICIPANTES:

VIRAÇÃO :

C´est une organisation d´Educommunication sans fins lucratives, créée en mars 2003 quibénéficie de soutiens institutionnels des organismes suivants:

UNICEF( FOND DES NATIONS UNIES POUR L´ENFANCE);

UNESCO( ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L´ÉDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE);

ANDI ( AGENCE DE NOUVELLES DES DROITS DE L´ENFANT).

En sept ans , cette organisation, a eu un impact sur la vie de plus de 3,5 millions de personnes au BRÉSIL ,soit à travers la révue “VIRAÇÃO”, son outil de prière ligne ou à travers vingt(20) projets développés depuis sa création.
Elle a comme mission de concevoir et diffuser tous les processus et pratiques de l´éducommunication et sa mobilisation entre jeunes, adolescents et éducateurs pour permettre l´accés de ce droit humain à la communication et à la transformation socio- environnementale.


O NÚCLEO DE COMUNICAÇÃO E EDUCAÇÃO DA UNIVERSIDADE DE SÃO PAULO (CENTRE DE COMMUNICATION ET D´EDUCATION DE L´UNIVERSITÉ DE SÃO PAULO ):

C´est un Centre de Recherches et de Diffusion de la Connaissance; il est responsable pour la systématisation académique de la pratique éducommunicative au BRÉSIL et en Amérique Latine, comme aussi pour la formulation de politiques publiques au BRÉSIL.
Ce Centre soutient l´idée de la création d´un cours d´éducommunication(niveau licence) qui sera destiné à former des professionnels , aujourd´hui une réalité puisque à la rentrée universitaire prochaine 2011, la première promotion commencera ce cours à USP ( UNIVERSITÉ DE SÃO PAULO).

O NÚCLEO DE APOIO À PESQUISA E ESTUDOS INTERDISCIPLINARES DO NEGRO BRASILEIRO-NEINB ( CENTRE D´APPUI À LA RECHERCHE ET D´ÉTUDES INTERDISCIPLINAIRES DU NOIR BRÉSILIEN).

Cet organe crée en 1996, est lié à une structure du Rectorat destiné à la Recherche au sein de l´Universite de São Paulo et qui regroupe étudiants, professeurs et chercheurs sur cette thématique dans la société brésilienne.

1.OBJECTIFS:

I.1 OBJECTIF GÉNÉRAL:

Le WORKSHOP sur l´éducommunication, a comme objectif de présenter l´idée et sa pratique à travers des activités médiatiques d´ensemble, impliquant un groupe d´étudiants, de professeurs d´écoles publiques et de jeunes journalistes de OUAGADOUGOU.

1.2 OBJECTIFS SPÈCIFIQUES:

1.2.1-Dialoguer sur les expériences latino-américaines et africaines en termes de production médiatique en relation aux enfants et adolescents.

1.2.2- Proposer la création d´une AGENCE JEUNE DE NOUVELLES, qui serait formée par des étudiants et professeurs d´écoles du BURKINA FASO, comme aussi par de jeunes journalistes inscrits au Congrès Mondial de l´Union Catholique Internationale de la Presse(UCIP), dans le but de produire des nouvelles en temps réel dans plusieurs langages médiatiques( textes, audio, vidéo, photos et journal de mur).

1.2.3 –Promouvoir , à travers une action conjointe entre adultes et adolescents, la “couverture journalistique’” éducommunicative du 23 éme Congrès Mondial de l´Union Catholique Internationale de la Presse(UCIP), alimentant un “journal de mur”, comme aussi des SITES, des BLOGS entre lesquels le HOT-SITE de l´AGENCE JEUNE DE NOUVELLES DU BRÉSIL.

1.2.4- Produire un reportage de la revue “VIRAÇÃO”, post-congrès, à partir du matériel élaboré par les participants.

1.2.5 –Coordonner l´accès et les travaux des participants de l´AGENCE JEUNE DE NOUVELLES en salle de rédaction qui leur est reservée.

11-PUBLIC BÉNÉFICIAIRE:

Quinze(15) étudiants et professeurs de cinq (05) écoles publiques de OUAGADOUGOU dont deux(02) étudiants et un (01) professeur par école.
Tous les collèges et lycées pourront participer à l´iniciative.
De jeunes journalistes seront les bienvenues pour faire profiter de leurs productions à l´endroit de l´AGENCE JEUNE DE NOUVELLES.

111- INFRASTRUCTURE DE LA SALLE DE REDACTION:

-Une (01) salle dotée d´une table pour réunions avec 20 chaises;
-Cinq(05) ordinateurs de table avec accès à l´internet, et programmes d´édition de textes, audio, vidéo et photos;
-Une(01) imprimante couleur avec cartouches;
-Du matériel de bureau( du papier rame, stylos feutre en couleur, de la colle, 05 paires de ciseaux , 01 rouleau de durex, 20 feuilles de flip shart);
-Des révues et journaux destinés à être récoupés.


1V MÉTHODOLOGIE:

Il y aura six (06) heures de formation pour l´équipe d´étudiants et professeurs le 11 Septembre dans le même local où fonctionnera la salle de rédaction.
Durant les sept (07) jours du Congrès, il y aura des réunions avec ordre du jour et évaluation toujours à la fin du jour; et le long du jour, des matériaux de communication seront publiés et produits.




jeudi 23 septembre 2010

Congrès UCIP 2010 : l'éducommunication s'invite dans les échanges

Atelier sur l'éducommunication


Durant le XXIIème congrès mondial de l'Union catholique internationale de la Presse "Ouagadougou 2010", s'est tenu le 13 Septembre un atelier sur  l'éducommunication animé par Paulo LIMA, journaliste brésilien et le professeur Ismar SOARES DE OLIVEIRA, ancien président de l'UCIP.    
Cet atelier qui  a regroupé huit jeunes journalistes africains de diverses nationalités a été l'occasion pour eux
 de découvrir un  concept nouveau : l'éducommunication qui vise à dé-monopoliser les moyens de communication pour les rendre accessibles à toutes les composantes de la société : femmes, enfants, jeunes, vieillards, etc.
 Notons que cette nouvelle approche communicationnelle est beaucoup plus démocratique dans la mesure où elle permet à toutes les sensibilités de la société de s'exprimer équitablement et de participer ainsi de façon effective à l'édification d'un monde de paix.
  • Ont pris part à cet atelier les personnes ci-après :
- M. Cyrille GUEL du Burkina Faso
- M. Lucien MENDY du Sénégal
- Mlle Mariam OUEDRAOGO du Burkina Faso
- Soeur Grace USNIE du Nigéria
- M. Romain NEBIE du Burkina Faso
- Abbé Constant GNANOU du Burkina Faso
- M. Paul DAH du Burkina Faso
- M. Grégoire B. BAZIE du Burkina Faso
- M. Emmanuel LOMPO du Burkina Faso
- Et un jeune journaliste du Nigéria


  • De même que les facilitateurs :
- Le Professeur Ismar SOARES DE OLIVEIRA de l'Université de Saint PAULO
- Et Paulo LIMA, journaliste et Directeur exécutif de VIRACAO


Article de Cyrille GUEL

mardi 21 septembre 2010

Les échos du congrès

A l’occasion du 22ème congrès de l’UCIP à Ouaga, nous avons tendu notre micro pour recueillir des avis sur le rôle de la presse dans l’émergence d’une culture de la paix, les actions menées au plan individuel par les participants en faveur de la paix et enfin, les attentes suscitées par la mise en place du nouveau bureau de l’UCAP.

Un chauffeur (Burkina Faso)
« Le journaliste doit toujours protéger sa source dans le but d’avoir des informations fiables. Ainsi, il ne doit écrire ni dans l’intention de nuire, ni pour prendre partie. Par ailleurs, il doit souvent mesurer ses propos, tout en dénonçant ce qui ne va pas et également proposer des idées constructives pour la paix. De nos jours, on constate que même les animaux ont besoin de la paix. Par conséquent, les médias doivent investir et donner le meilleur d’eux-mêmes.
J’ai toujours été partisan de la non-violence partout où je suis. J’ai même été Secrétaire Général de l’Association pour le développement de Signongin et de l’Union des associations de Signongin ; Mais aussi, Président de des CJA -Comité des Jeunes Animateurs- pour réunir les jeunes. Mais, avec le temps, on a politisé notre association. On se réjouit de cette initiative. Ceux qui nous ont colonisés nous ont brisés. Mais, mieux vaut tard que jamais. Cela prouve que les gens ont pris conscience de la nécessité d’œuvrer pour le …. Je prie Dieu que ce Congrès touche les cœurs, sans distinction, afin qu’ils se réveillent. Il faut qu’on se mette debout et qu’on prie pour que la paix s’installe dans nos états. »
Selon moi, on n’a pas besoin de venir à Ouaga 2000 pour réfléchir la paix. On n’a pas besoin d’aller en France pour connaitre Paris. Pour ainsi dire, rien ne sert de tenir de longs discours si on ne les applique pas. Tout le monde est conscient. »

François Ngor Ndiaye , consultant en communication et sociologie du développement (Sénégal)
Photo : Mariam Tra

« Je suis membre de l’équipe de rédaction d’HORIZONS AFRICAINS, une revue mensuelle éditée au Sénégal et qui paraît depuis 1947. Et c’est à ce titre que je suis à l’UCIP. Par rapport au thème du congrès. Je pars d’un cas concret que nous avons vécu au Sénégal. A la demande de notre Archevêque Cardinal Théodore Adrien SARR, je fais partie de la commission Diocésaine qui communique avec les différentes chapelles de l’Eglise et de l’Eglise protestante. Je suis très sensible à ce tout qui peut arriver à d’autres chrétiens Il nous est arrivé au Sénégal qu’un groupe de frères chrétiens protestants se soit vu attaquer par des jets de pierres dans la maison où il priait. Seule la radio avait réagi par rapport à une telle agression ; Et en tant que frère chrétien et communicateur, j’ai également réagi dans la presse écrite en publiant un article intitulé «LE Fanatisme, l’ETHNICISME et la RELIGION, DANGER POUR NOS ETATS». C’est pour dire que la préoccupation de ce Congrès est une question que je partage depuis longtemps. Cela signifie aussi que la presse peut aider à éclairer les consciences et à améliorer les comportements. Elle peut être l’occasion pour ceux qui veulent inviter les gens à travers une tribune pour se faire entendre. Il est évident qu’à l’inverse, la presse peut être utilisée pour allumer le feu ou mettre de l’huile sur le feu. Je suis très persuadé que le communicateur et surtout le communicateur chrétien peut beaucoup contribuer à la paix et au dialogue.
En tant que père de famille, l’action est d’abord circonscrite au niveau familial. C’est dans le langage que nous tenons en famille que nous devons développer une véritable culture de la paix. Il ne s’agit pas de tout relater. Il faut que nos enfants aient des convictions et des valeurs à défendre et notamment, à accepter l’autre. En tant que responsable de famille, je suis conscient de cela et puisque je suis engagé au niveau associatif, j’essaie de partager ces mêmes valeurs au niveau de nos chapelles, dans notre quartier ainsi que les autres associations auxquelles j’appartiens.
Si nous avons relevé le défi, celui de tenir ce 22ème congrès en terre africaine après 83 d’existence de l’UCIP, il ne faut surtout pas donner l’occasion à nos détracteurs de refuser de revenir tenir un autre congrès en Afrique. Cela veut dire que les communicateurs chrétiens africains doivent se mettre ensemble pour que chacun travaille au niveau de son pays en vue de relever les défis auxquels nous sommes confrontés. Et c’est ce nouveau bureau qui va nous servir de locomotive pour que les idéaux et tous les projets et rêves des communicateurs chrétiens puissent se transformer en des réalisations avec l’appui logistique, technique et au plan des idées du bureau. »
    
Agents forces de l’ordre (Burkina Faso)
« Dans ses actions de recherche de la paix, l’homme des médias doit être clair et relater exactement les faits. En principe, il doit toujours aller à la source. On remarque souvent que certains journalistes modèrent leurs écrits afin de ne pas être des vecteurs de conflits. »

                                                                                                                                                                                                                                                                                 




Propos recueilli par Mariam TRAORE

Quelques participants se prononcent sur le rôle des médias pour une société de paix

Depuis le 12 septembre 2010, Ouagadougou, capitale du Burkina Faso est le lieu de convergence des hommes et femmes de médias dont le dénominateur commun est le catholicisme.  Les débats  tournent autour du thème : «Les médias au service de la justice, de la paix et de la bonne gouvernance dans un monde d’inégalités et de pauvreté ».  Votre blog «  L’UCIP-Kibaré », né seulement  pendant le Congrès est allé à la rencontre des participants.


Gustave SORGHO (Burkina Faso), acteur de cinéma, metteur en scène, homme de théâtre.
Photo : Mariam TRAORE


 « Le journalisme est un couteau à double tranchant. Il appartient à ceux qui l’exercent de savoir l’utiliser. Bien utilisé, il participe à l’éveil des consciences et appelle à la mobilisation pour la construction d’une société de paix. Les  journalistes doit laisser transparaître la couleur de la tolérance et de la paix. Il faut faire en sorte que les écrits, en presse écrites et les micros de la radio ou de la télévision offre du levain pour les consommateurs de leurs productions car ils sont l’interface entre les gouvernés et les gouvernants. Et le rendez-vous de Ouagadougou nourrit l’espoir au regard non seulement des thèmes, mais aussi des personnalités qui les ont développés.»
                                                                                                                                                                            Batio Parfait IDO (Burkina Faso) journaliste directeur des rédactions de la Radio Salankoloto.
Photo : Cyrille GUEL 


        «Quelquefois nous les journalistes, dans nos rédactions respectives, portons atteinte à l’intégrité de la profession par la diffusion d’informations dont les sources laissent planer le doute. Alléguant notre état de pauvreté, nous écrivons parfois pour faires les éloges de certaines personnalités dans l’espoir d’être récompensé. Ou souvent nous faisons du journalisme incendiaire tordant ainsi le coût à l’éthique et à la déontologie du métier qui, du reste est un métier noble pourvu qu’on le choisisse par passion. Pour faire du journalisme, on ne doit ni caresser les gens dans le sens des poils ni les affronter ; on doit être juste et crédible.                      
      On peut donc dire que la rencontre de Ouagadougou est venue à point nommé pour nous les communicateurs. Dans mon organe nous avons créé une émission « Le bon citoyen » qui a pour objectif de sensibiliser les citoyens, de les éclairer, les inciter à changer de comportement, bref pour les amener à être de bond citoyens.  C’est une manière pour moi de contribuer à l’édification de la société



Propos recueilli par  Romain NEBIE