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mardi 21 septembre 2010

Quelques participants se prononcent sur le rôle des médias pour une société de paix

Depuis le 12 septembre 2010, Ouagadougou, capitale du Burkina Faso est le lieu de convergence des hommes et femmes de médias dont le dénominateur commun est le catholicisme.  Les débats  tournent autour du thème : «Les médias au service de la justice, de la paix et de la bonne gouvernance dans un monde d’inégalités et de pauvreté ».  Votre blog «  L’UCIP-Kibaré », né seulement  pendant le Congrès est allé à la rencontre des participants.


Gustave SORGHO (Burkina Faso), acteur de cinéma, metteur en scène, homme de théâtre.
Photo : Mariam TRAORE


 « Le journalisme est un couteau à double tranchant. Il appartient à ceux qui l’exercent de savoir l’utiliser. Bien utilisé, il participe à l’éveil des consciences et appelle à la mobilisation pour la construction d’une société de paix. Les  journalistes doit laisser transparaître la couleur de la tolérance et de la paix. Il faut faire en sorte que les écrits, en presse écrites et les micros de la radio ou de la télévision offre du levain pour les consommateurs de leurs productions car ils sont l’interface entre les gouvernés et les gouvernants. Et le rendez-vous de Ouagadougou nourrit l’espoir au regard non seulement des thèmes, mais aussi des personnalités qui les ont développés.»
                                                                                                                                                                            Batio Parfait IDO (Burkina Faso) journaliste directeur des rédactions de la Radio Salankoloto.
Photo : Cyrille GUEL 


        «Quelquefois nous les journalistes, dans nos rédactions respectives, portons atteinte à l’intégrité de la profession par la diffusion d’informations dont les sources laissent planer le doute. Alléguant notre état de pauvreté, nous écrivons parfois pour faires les éloges de certaines personnalités dans l’espoir d’être récompensé. Ou souvent nous faisons du journalisme incendiaire tordant ainsi le coût à l’éthique et à la déontologie du métier qui, du reste est un métier noble pourvu qu’on le choisisse par passion. Pour faire du journalisme, on ne doit ni caresser les gens dans le sens des poils ni les affronter ; on doit être juste et crédible.                      
      On peut donc dire que la rencontre de Ouagadougou est venue à point nommé pour nous les communicateurs. Dans mon organe nous avons créé une émission « Le bon citoyen » qui a pour objectif de sensibiliser les citoyens, de les éclairer, les inciter à changer de comportement, bref pour les amener à être de bond citoyens.  C’est une manière pour moi de contribuer à l’édification de la société



Propos recueilli par  Romain NEBIE

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